Le destin[Nadzieja]

'Tout ceci se passe 2 à 3 jours après l'attaque de Skilice dans le centre ville de New York'

*Mais qu'est ce que je fais encore dans le centre ville de New York, je sais pas pourquoi mais je sens que ça va encore mal se terminer*

Skilice était anxieux car il se rappelait encore l'attaque des sentinelles, ça tirait de partout, les robots ne cherchait qu'a annihiler du mutant. Il sentit alors la présence de quelqu'un sur le trotoire d'en face, il ne savait pas si c'était un mutant ou un humain mais il la remarqua tout de suite. Enfin comment passer à coter d'une femme avec les cheveux rouge et le visage aussi blanc, Skilice la trouvait tout à son goût mais ne savais en aucun cas comment elle s'appelait.

"Excusez moi !" Il se rapproche de la femme avec les cheveux rouge. "Il me semble vous avoir déjà quelque part mais je ne me souviens pas. Je crois que vous avez perdu ceci, il montrait un morceau de métal qu'il avait électriser et qui flottait dans les airs."

Skilice voulait juste savoir si c'était une mutante et si oui quelles était ses intentions en se promenant en ville. Elle avait l'air apeuré, Skilice était paranoïaque mais elle paraissait pire.

"Je pense que vous êtes une mutantes et que vous avez peur des humains. Mon intuitions me dis ça car vous semblez vraiment sur vos gardes et effrayé par tout ce que vous voyez."

Il reposa alors le bout de métal plus loin lui proposa de continuer de marcher comme si de rien n'était.

Nadzieja se promenait. Comme souvent, elle était assez peu perturbée par les hallucinations qu'elle avait : depuis le temps elle avait pris l'habitude. Néanmoins, quand il y avait du monde dans les rues, cela devenait ennuyeux : elle ne savait parfois plus trop si quelque chose était vrai ou faux.
Cet homme avec une arme était-il réel ou non ? Cet homme à terre est-il vrai ou non ?

C'était afin d'éviter ce genre de "soucis techniques" qu'elle préférait éviter de sortir quand du monde était dehors, mais cette fois-ci, quelque chose l'avait attirée. Elle DEVAIT sortir et voir quelque chose. Quoi ? Elle l'ignorait totalement, encore une fois le mélange malsain de folie et d'intuition lui avaient fait comprendre qu'il y avait quelque chose à voir.

Et un homme arriva pour l'aborder, peu après une vision plutôt étrange. Elle n'était pas effrayée, non, et encore moins par les humains. En réalité elle était perturbée par quelque chose... Ses visions changeaient depuis quelques semaines, et elles avaient sûrement un sens... Un sens qui lui échappait hélas.
Mais ne pensais plus à ça, elle se tourna vers celui qui venait de l'aborder. Visiblement assez jeune, mignon pour celles qui s'intéressent à ce genre de choses (donc pas Nadzieja). Il semblait très direct, en tout cas, parler de mutants et tout ça en pleine rue... Ceci lui plaisait.

Néanmoins Nadzieja ne contrôlait que modérément son pouvoir. Le mutant face à elle avait le gène X, il était donc automatiquement influencé. Oh, rien de terrible, juste des brefs flashs qui duraient un dixième de seconde à peine. Un flash jaune ocre étrange, une sorte de grésillement désagréable qui apparaît et disparaît... La vision qui se trouble, toujours pendant une fraction de seconde.
Alors que Nad' se retournait et affichait un sourire ravi, un des flashs devint plus inquiétant. Pendant, encore une fois, un très court instant de moins d'une seconde, Skilice put voir Nadzieja nue, le corps maigre, émacié, fripé comme un cadavre ayant plusieurs mois et mal conservé, avec les yeux vides et un sourire affreux, sadique, rempli de dents pointues et acérées (un peu dans ce style-là).

La vision disparut aussi vite qu'elle était arrivée, même pas un dixième de seconde. La femme aux cheveux rouges garda son sourire, tendant la main et parlant d'une voix lente et étrange, extrêmement chaude :

- Nous partageons des traits physiques, mais nos parasites sont différents.

Hé oui. Nadzieja ne savait s'exprimer qu'en métaphores ou presque... Bonne chance pour communiquer !

* Houla mais qui est ce que j'ai encore trouver et c'est quoi ces hallus ?C'est qui cette femme, elle a un facteur de mutation X mais elle a l'air de projeter des hallucinations mais de ne pas les contrôler*

"Hum que veux tu dire par partager des traits physiques, si tu insinue être un mutant j'ai cru le remarquer. Dis moi qu'elle est ton parasite ? Enfin si tu entends par parasite facteur de mutation X"

Passant à coter d'une pizzeria et ayant faim, il embarqua une poêle où une pizza était en train de cuire et donna 10$ en ramenant la poêle par électromagnétisme. La femme le regarda d'une étrange façon.

"Ba quoi ? J'avais faim."

Il lui chuchota dans l'oreil

"Peut tu me donner exactement l'étendu de tes pouvoir, je pense avoir besoin de toi...."

Les "flashs" étaient moins fréquents, et sans hallucinations. Skilice ne voyait plus que des légers flashs couleur jaune-ocre, et entendait parfois des grésillements, mais rien de plus. Ça restait quand même plutôt embêtant, surtout si l'on voulait se concentrer.
Ce "dysfonctionnement" de la mutation de Nadzieja avait ses avantages et défauts. Le défaut ? On la sentait venir à 50 mètres, vu que ces flashs étaient un signe clair de sa présence dans les environs. L'avantage ? Allez donc vous concentrer en voyant des éclairs jaunes imprévisibles, d'autant que c'est le genre de chose qui a tendance à déstabiliser et faire peur. Ajoutez-y une hallucination épouvantable et c'est la panique assurée.

En attendant, elle ne répondit pas à la question sur les parasites et observa plutôt l'homme face à elle qui prenait une pizza d'une façon tout à fait originale. Et alors qu'il allait l'attraper, un flash d'un dixième de seconde, durant lequel la pizza s'était transformée en peau, la peau arrachée d'un visage inconnu. Et après ce dixième de seconde, la pizza redevint une simple pizza comestible.

- L'étendue... Je m'étends sur ce que tu sais. Ta vue ton odorat ton toucher ton goût ton ouïe ne ressentent plus que la vérité cachée de ce monde en ma présence... Crois-tu que je suis une jeune femme rose loin du centre des moeurs, ou plutôt...

Cette fois-ci ce n'était pas un flash. La rue sembla se vider, il n'y avait plus qu'eux deux ; le ciel était en flammes, les bâtiments étaient noirs et comme brûlés, un peu comme si une bombe atomique avait rasé la ville. Quant à Nadzieja, c'était encore cette créature effrayante, maigre et émaciée à l'allure de cadavre, un cadavre qui avait un sourire en coin plus qu'inquiétant. Pour couronner le tout, tout semblait bouger au ralenti : les morceaux de papier volaient lentement dans les airs, bien trop lentement pour que ce soit réel, Nadzieja aussi bougeait trop lentement.

Et après à peine quatre secondes de cette vision surprenante, tout revint à la normale. Nadzieja était redevenue cette femme aux cheveux rouges avec des petits coeurs tatoués sur le visage et les bras.

- Laquelle de ces deux versions est réelle ? La femme en rose dissimule-t-elle le monstre, ou le monstre est-il faux ?

La question qu'elle posait était plutôt juste. Etait-elle comme Mystique, à dissimuler sa vraie apparence monstrueuse en envoyant des hallucinations et enf aisant croire qu'elle était une fille bizarre ?

Skilice commençait à s'habituer aux nombreux flashs et horreurs qu'il pouvait voir quand il était à proximité de la jeune femme. Il eu un sursaut quand ça pizza se transforma un instant en chair humaine et failli la faire tomber. Quand les quatre secondes d'hallucination ont commencé, Skilice scrutait partout et vit avec horreur la jeunes femmes qui avait changé. Il commença par reculer de quelque pas avant que tout ne redevienne normal et qu'il se retrouve sur la route à gêner un taxi.

"Mais tu va les bouger tes fesses !" lui cria le taxi man

* On se calme, on se calme, c'est pas réel, ce n'est pas .... *

Skilice se mit à crier et se déchaina, il fallait pas qu'il reperde le contrôle de ses pouvoirs. Il ne le fallait surtout pas sinon le centre ville de New York serait encore plongé dans le chaos. Il se ressaisit, remonta sur le trottoir et continua sa discussion.

"Tu as l'air pas mal axé sur la vérité. Je ne sais pas si tu abrite un monstre ou si le monstre que je viens de voir est faux. Mais je sais que tu as à la réponse et que tu veux la garder pour toi. Tu as l'air de ne pas faire confiance à beaucoup de monde, je recherche aussi la vérité et je pense que tu pourrais m'aider dans cette quête. Qu'en penses tu veut tu te joindre à moi"

Les horreurs étaient rares. En général il s'agissait simplement de petits flashs, toujours les mêmes : comme une télévision qui est un peu détraquée et a parfois des parasites. Mais quand il y en avait, bonjour le stress.
Nadzieja, elle, ne semblait nullement stressée... Pourtant il était évident qu'elle voyait des choses. Elle regardait parfois derrière elle, comme s'il y avait quelqu'un, alors que pourtant il n'y a personne ou rien d'intéressant. Vit-elle dans ce monde qu'elle a fait voir à Skilice ?

- La vérité est la seule valeur commune à ton monde et au mien... Même si elle est relative, elle finira toujours par s'imposer comme l'unique chose qui compte, qui que l'on soit, et où que l'on soit...

Elle termine sa phrase par un petit sourire en coin, gardant le silence pendant plusieurs secondes. Une dizaine, environ, temps durant lequel elle fixe Skilice, ne clignant même pas des yeux, ne quittant pas son petit sourire en coin, sourire qui rappelle la sinistre expression du monstre qu'il venait de voir quelques minutes plus tôt.

- Je peux t'aider, comme je peux éclairer les esprits dans le brouillard ou le noir... Je peux lever le voile de raison corrompue qui dissimule la Vérité à leurs yeux aveugles, oui, oui... Mais je ne compte pas rejoindre qui que ce soit qui n'aurait pas compris... Quelle... Est... La... Nature... De notre univers...

A ces derniers mots, elle laissa échapper un petit rire cristallin, plutôt sympathique et communicatif d'ailleurs. Le fait qu'elle rie donnait envie de rire, du moins jusqu'à ce qu'un flash (court, 1/10ème de seconde encore une fois) la montre encore sous la forme de cette créature émaciée, créature éclatant d'un rire strident et effrayant. La créature ne reste que le temps de quelques images, laissant voir la femme excentrique qui fixait Skilice du regard, comme attendant qu'il dise quelque chose.

* A ton monde et au miens ? Que veut-elle dire par là *

Skilice se sentait changé qu'une femme l'observe et le fixe pendant plus de dix secondes, surtout quand il y a un je ne sais quoi dans ce sourire qui donne des frissons dans le dos. Il se rappelle se montre qui était apparu deux ou trois minutes auparavant, il regarde plus attentivement la jeune femme et une expression de dégoût lui traverse le corps, il sait pourquoi ce sourire lui traverse le corps. C'est exactement le même que celui du monstre qui remplaçait la femme en rouge lors de l'hallucination. La femme se mit à rire, Skilice sursauta et vis le monstre apparaitre encore une fois. Le rire donnait envie de rire, mais le vision d'horreur non.

"Tu peux m'aider ou éclairer les esprit dans le noir ? Je te demande de m'éclairer ... Quelle est la nature de notre univers ? Hum je dirais corrompue jusqu'à la moelle, personne ne dit la vérité, tout le monde cherche son petit profit. Seul le plus fort aura raison et les plus faibles devront le suivre. Notre monde et univers et le reflet de ce que j'ai vu au travers des hallucinations. Tu est peut être la pire, mais toi seul voit la vérité."

Les flashs semblaient se calmer petit à petit au fur et à mesure que la conversation avançait. Nadzieja sembla réfléchir un bon moment à ce que venait de lui dire Skilice, comme si elle cherchait un sens caché, ou une réponse spirituelle digne ce de nom... Ou peut-être tout simplement qu'elle n'avait rien compris ou rien entendu, allez savoir avec cette cintrée.
Mais elle finit par répondre ! Au moment précis où l'on commence à se dire qu'elle a un plomb qui a sauté, elle semble revenir à elle et répond de sa voix grave :

- Je ne peux éclairer les esprits qu'en brisant le miroir qu'ils ont devant les yeux, afin qu'ils voient le reflet éclaté de l'existence. C'est un long voyage, on n'en revient jamais et pas indemne... Voir la nature réelle de notre monde c'est voir la folie elle-même...

Elle se rapproche à pas lents, jusqu'à être collée à Skilice, et continuer de parler dans ces mots étranges, peu cohérents pour quelqu'un n'étant pas assez malin.

- Ne peux-tu pas voir ? Ne les vois-tu pas, ces monstres que l'on croit sortis d'un cauchemar, qui dévorent, mutilent les dernières âmes innocentes ?

Nouvelle hallucination de trois secondes cette fois. Tout repart au ralenti, et la foule autour se transforme en squelettes écœurants, couverts de sang, de morceaux de chair, comme si on avait tenté de les écorcer et de tout arracher à coups de griffes. Nadzieja est redevenue cette femme terrifiante aux orbites vides, mais par rapport à ces centaines de squelettes, elle est presque rassurante.
La Nadzieja-monstre parle en chuchotant :

- Ne les vois-tu pas ?

Le temps reprend ensuite son cours, mais Nadzieja semble avoir reculé de trois mètres. A-t-elle reculé pendant l'hallucination ? Autre chose ? Impossible à dire. En tout cas une chose devient évidente : ce monde affreux, c'est celui qu'elle voit en permanence.

* Woua j'aimerais pas me battre contre elle, avec tout les horreur et les atrocités qu'elle peut me faire voir, elle aurais le dessus en combat *

Skilice se remettait peu à peu de la dernière hallucination. Il y avait toujours de minuscule flash de temps, c'était rapide mais suffisant pour faire perdre sa concentration à Skilice. Skilice se demanda si le monde qu'elle lui faisait n'était pas celui dans lequel elle vivait, et si elle ne se considérait pas comme un monstre. Skilice s'assit et commença à réflechir, ce qu'elle disait n'avait aucun sens. A moins qu'elle parle par métaphore et hyperbole, mais pourquoi ? Et tout ces squelettes et elle en un monstre horrible

" Je peux les voir grâce à toi. Mais sans ton aide je ne peux savoir qui me veut vraiment du mal ou qui veut m'aider. Je vois que tout le monde à un monstre à l'intérieur de lui dans ce monde pourri. Même toi qui pourtant ressemble le plus à quelqu'un de normal renferme le pire des monstres que j'ai vu pour le moment "

Il se releva se rapprocha d'elle et lui chuchota :

" Fais moi voir ma vrai personnalité, je ne crains pas ce à quoi je ressemble dans ton monde. Seul quelqu'un de faible ne peut supporter son vrai moi. "

Il recula de quelques pas et attendit.

Et hélas elle parlait bel et bien en métaphores et hyperboles. Quant à savoir si elle voyait VRAIMENT la vérité, c'était à chacun d'en juger : c'était clairement une vision détournée du monde réel, mais clairvoyante en même temps. En bref, impossible de dire si c'était vrai ou non, et c'était d'ailleurs le vrai souci avec Nadzieja : impossible de déterminer si ce qu'elle dit est un délire ou un fait réel.

En attendant, elle avait une façon de voir très particulière qui induisait de ne pas montrer aux autres ce qu'ils étaient. C'est d'ailleurs ce qu'elle répondit :

- Je ne peux te montrer ce genre de chose. C'est à toi seul de voir ce que tu es, et intervenir serait une erreur dangereuse de ma part... Dangereuse pour toi, ouii... oui.

Il semblait plutôt paranoïaque, en tout cas. Nadzieja le sentait clairement, même si pour elle la notion de paranoïa était très vague : elle se moquait un peu de tout et tout le monde, vivant dans son petit univers. Que les gens soient hostiles ou non, pour elle c'était pareil, elle ne comprenait pas vraiment.

- Quant à ceux qui peuvent t'en vouloir... Tout le monde et personne à la fois. Tout le monde peut un jour avoir une raison de vouloir te nuire, et tout le monde peut un jour avoir une raison de vouloir ton bien... La seule chose que tu puisses faire, oui, oui, c'est d'influer sur ces raisons... En n'électrocutant pas toute la ville, par exemple, hihihihihihihihihi.

Son petit rire était plutôt rassurant. Pas de flash, pas de monstre, un petit rire enfantin, presque mignon, qui changeait un peu.

"Qu'entends tu par dangereux pour moi ? Si tu le dis je te fais confiance mais je sais ce qui est dangereux pour moi ... enfin je pense."

Il la regarde dans le fond des yeux et elle se met à rire, de quoi déconcerté quelqu'un.

*Comment peut elle dire que tout le monde et personne peut me vouloir du mal, et puis c'est quoi ce rire ? C'est plus du tout comme avant, il n'y a pas de flashs, ni d'hallucinations, seulement ce rire enfantin et rassurant. Rassurant enfin presque...*

"Connais tu Goblyn Queen ? Nous avons quelque chose de prévue et je souhaiterais que tu te joigne à nous pour nous aider."

Il fait une pause, la regarde attentivement et ajoute

"J'électrocute la ville si j'en ai envie, puis c'est pas de ma faute si les policiers se sont mis à me tirer dessus. Tout ce que je faisais c'était me défendre contre quelqu'un qui avait essayer de m'attaquer. Après la police s'en est mêlée et je n'avait plus le choix, il fallait bien que je me défende. Je suis pas suicidaire moi !"

Il essaye de reprendre son calme. Comment cette femme avait elle put lui rappeler ce qu'il c'était passer le premier jour de son arrivé à New York. Toutes ces atrocités, les voitures de police, puis les x-men, Gobelyn Queen et enfin les sentinelles. Ce jour restera marqué dans sa mémoire et pas en bon souvenir. Il reprends sur un ton plus brutal

"Réponds moi ! Que va tu faire ? Compte tu m'aider ?"

Skilice étant paranoïaque considérait les gens soit en ami soit en ennemi, donc quelqu'un qui n'était pas avec lui se retrouvait contre lui.

Nadzieja était insouciante, toutefois. Pour elle personne n'était ami ou ennemi, ainsi elle ne comptait "aider" personne. Néanmoins, voyant bien que le pauvre Skilice perdait pied, elle eut la présence d'esprit de reformuler... Et il fallait en profiter, car il était extrêmement rare que Nadzieja ait la moindre once de présence d'esprit ou de logique compréhensible.

- De base, tout le monde est neutre. Si tu les ennuies, ils deviendront des ennemis. Si tu les aides, ils deviendront des ennemis, oui... Ainsi il ne tient qu'à toi de faire en sorte que les autres soient des amis ou des ennemis.

Les flashs étaient plus rares. De temps en temps un coup de grésillement et de jaune-ocre qui parasitait la vue du mutant électrique, mais rien d'aussi intense qu'au départ. Néanmoins, la vision périphérique de Skilice devenait floue, et tout ce qui était autour de Nadzieja devenait difficile à distinguer. Il aurait beau tourner la tête pour chercher à voir autre chose, il ne pourrait distinguer qu'elle au milieu de la foule, le reste n'étant qu'une lumière blanche-bleue sans intérêt. Sa voix était devenue à la fois douce et berçante, rassurante même, comme sucrée et délicate.

- Ils ne te voudront de mal que si tu as peur... Ce sont des prédateurs... Ils sentiront ta peur... Et ta peur leur criera d'attaquer les premiers... Les animaux sentent la peur, et quand ils sentent que leur proie a peur, ils ne les laissent pas vivre... Souvient-toi que tu ne peux les craindre... Tu es trop puissant pour les craindre... Et plus aucun d'eux n'osera te vouloir du mal.

Et hop tout s'arrête. Tout redevient normal. Les gens autour, le décor, la vision périphérique.

- Du moins chez les humains et flics normaux ! Les mutants et les soldats, c'est autre chose. Oui ! Oui !

[HRP] Désolé d'avoir mis tout ce temps à répondre[/HRP]

"Les humains des prédateurs ? Ce ne sont que des bêtes qui se contentent de se qu'ils ont."

Skilice se sentait plus calme après les mots rassurant de Nadzieja. Il ne savait pas ce qu'elle avait fait mais son esprit était plus calme et plus serain.

"Les humains me craindront puisqu'il en est ainsi. Les soldats et les autres mutants apprendront eux aussi à me craindre mais pour cela il me faut un bras droit et d'autre mutant pour rejoindre mes rangs. Qu'en penses tu ? Pour le moment tu as été la seul à pouvoir me calmer durant une de mes crises d'angoisse. Tu pourrais beaucoup m'apporter et je pense pouvoir aussi t'aider."

Skilice affichait un grand sourire et attendait patiemment la réponse de Nadzieja. Il pensait ce qu'il disait mais ne s'attend pas à ce que Nadzieja dise oui. Il n'attendait aucune réponse de sa part. Il voulait juste voir sa réaction vis à vis de ce qu'il venait de dire.

[HRP] Aucun souci moi-même j'ai mis du temps =) Je bossais sur l'aspect scénar donc j'ai un petit peu zappé le RP en cours désolée ![HRP]

Et il avait raison, elle répondrait non. Elle ne craignait pas Skilice, d'ailleurs elle ne craignait absolument rien ni personne... Ce n'était pas par courage, c'était par inconscience : elle n'avait aucune idée des dangers qui pouvaient l'attendre. Sauter d'un immeuble ? Elle ne voyait pas ce qui pourrait lui arriver si elle le faisait ! Et c'était bien ça qui la ferait probablement tuer un jour.

- La crainte est limitée dans le temps... Les sentiments se convertissent. L'honneur que tu as peut se transformer en respect. La crainte que tu inspires peut se transformer en rage... Oui ? Oui...! S'ils te craignent, ils te craindront... deux ans au mieux... Avant de tout mettre en œuvre pour te détruire...

Des paroles étranges, mais elle semblait savoir de quoi elle parlait.

- Je ne peux t'aider. Je ne cherche à inspirer aucune peur, seulement à déchirer le voile noir de la conscience pour faire voir la vérité de la folie... Seul un esprit aussi tordu que le mien peut s'associer à moi...

Un esprit aussi tordu que le sien, il ne restait qu'à espérer que ça n'existe pas... Car elle n'avait pas l'air terrifiante comme ça, mais elle pouvait devenir plus que dangereuse avec ses capacités hallucinatoires avancées. Elle disait ne pas chercher à inspirer la terreur, mais elle pouvait le faire et l'avait déjà fait auparavant.
Elle conclut donc sa tirade avec un petit sourire en coin, toujours inquiétant, et ressemblant de façon sinistre au sourire qu'avait la femme à la peau ridée et aux orbites vides, cette vision glauque qui la représentait.

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